La Faïencerie Hippolyte Boulenger
Auteur : Faïencerie H Boulenger
Date : 1900 - (photos prises en 12/2025)
Adresse : 18 rue de Paradis - Paris IX
Faïencerie H Boulenger
La rue de Paradis est longtemps restée la rue des fabricants de cristal, de porcelaine et de faïence à Paris. La proximité de la gare de l’Est permettait l’acheminement de matières premières venues de Lorraine. Vers 1831, deux prestigieuses maisons, la maison Baccarat et la Cristallerie de Saint Louis, s’installent dans cette rue.
En 1889, une autre maison célèbre s’installe au 18 de la rue de Paradis : la Faïencerie Hippolyte Boulenger. Fondée en 1804 par les frères Paillart, cette entreprise prend un essor considérable grâce à l’un des associés, Hippolyte Boulenger. En 1863, Hippolyte Boulenger reste seul à la tête de l’entreprise. Vers 1900, la société est sollicitée pour fabriquer les carreaux de faïence blanche du métro parisien. La fabrique de Choisy-le-Roi emploie alors 1.500 ouvriers
Hyppolite Boulenger confie aux architectes Georges Jacottin et Ernest Brunarius la construction de son nouveau siège social de la rue de Paradis. Le lieu doit également servir de dépôt et de vitrine commerciale à la marque. Il constitue une sorte de catalogue grandeur nature des produits proposés, mosaïques ou carreaux de faïence.
Le bâtiment par lui-même se remarque par sa façade d’inspiration Renaissance au décor sculpté. Il est classé monument historique depuis 1981. Une façade qui ressemble plus à celle d’un théâtre qu’à celle d’un siège social. Sur sa droite, on trouve une belle mosaïque.
Dans le hall d’entrée, on découvre deux beaux tableaux en carreaux de faïence peints.
En poursuivant vers la cour intérieure, un long passage. Sur la gauche deux nouveaux tableaux en carreaux de faïence peints, sur la droite la porte d’entrée du concierge.
Arrivé dans la cour intérieure, outre le bel escalier, on peut admirer deux nouveaux tableaux, dont un triptyque, et une nouvelle porte décorée.
Un ensemble de toute beauté, réalisé entre 1900 et 1912 par A-J Arnoux, qui dirigeait l’atelier de décoration des faïences de Choisy-le-Roi, et Guidetti.
Le bâtiment est occupé depuis 2022 par une Business School, l’Albert School, la première en France à être centrée sur l’analyse des données (la « data ») et à proposer un enseignement axé sur les métiers du numérique. Par bonheur, l’accès au rez-de-chaussée reste libre.
Une visite à ne pas rater si vous passez par-là !
En 1889, une autre maison célèbre s’installe au 18 de la rue de Paradis : la Faïencerie Hippolyte Boulenger. Fondée en 1804 par les frères Paillart, cette entreprise prend un essor considérable grâce à l’un des associés, Hippolyte Boulenger. En 1863, Hippolyte Boulenger reste seul à la tête de l’entreprise. Vers 1900, la société est sollicitée pour fabriquer les carreaux de faïence blanche du métro parisien. La fabrique de Choisy-le-Roi emploie alors 1.500 ouvriers
Hyppolite Boulenger confie aux architectes Georges Jacottin et Ernest Brunarius la construction de son nouveau siège social de la rue de Paradis. Le lieu doit également servir de dépôt et de vitrine commerciale à la marque. Il constitue une sorte de catalogue grandeur nature des produits proposés, mosaïques ou carreaux de faïence.
Le bâtiment par lui-même se remarque par sa façade d’inspiration Renaissance au décor sculpté. Il est classé monument historique depuis 1981. Une façade qui ressemble plus à celle d’un théâtre qu’à celle d’un siège social. Sur sa droite, on trouve une belle mosaïque.
Dans le hall d’entrée, on découvre deux beaux tableaux en carreaux de faïence peints.
En poursuivant vers la cour intérieure, un long passage. Sur la gauche deux nouveaux tableaux en carreaux de faïence peints, sur la droite la porte d’entrée du concierge.
Arrivé dans la cour intérieure, outre le bel escalier, on peut admirer deux nouveaux tableaux, dont un triptyque, et une nouvelle porte décorée.
Un ensemble de toute beauté, réalisé entre 1900 et 1912 par A-J Arnoux, qui dirigeait l’atelier de décoration des faïences de Choisy-le-Roi, et Guidetti.
Le bâtiment est occupé depuis 2022 par une Business School, l’Albert School, la première en France à être centrée sur l’analyse des données (la « data ») et à proposer un enseignement axé sur les métiers du numérique. Par bonheur, l’accès au rez-de-chaussée reste libre.
Une visite à ne pas rater si vous passez par-là !
